La magie du rangement – Marie Kondo

Grande révolution pour moi que de lire ce livre ! Déjà, parce que je suis très désordonnée, vraiment. Le sol dégagé ? Un concept inconnu pour moi. Et surtout, c’est le premier audiobook que j’ai écouté ! J’avais une chambre à ranger de fond en comble, et craignant de m’éparpiller si je me mettais à écouter de la musique, je me suis décidée à écouter ce que Marie Kondo avait à me dire.

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Bon, au final… je ne sais pas si c’était le bon moyen de procéder, puisqu’au fur et à mesure de mon écoute et de mon rangement, je me suis rendue compte que je rangeais dans le désordre, comble de l’ironie.

Que pouvons-nous retenir de ce livre ? Marie Kondo donne quelques pistes intéressantes, en se basant notamment sur son expérience et celle de ses clients. J’avoue tout de même que je suis bien contente de ne pas l’avoir eu comme sœur, étant donnée qu’elle ne se privait pas pour ranger, voire jeter, les affaires de sa famille.

Selon elle, il ne faut pas trier pièce par pièce, mais catégorie par catégorie. Donc si vous avez un manteau dans votre hall d’entrée, vos vêtements dans vos placards et une chaussette égarée au fond de votre machine à laver, il vous faudra tout réunir pour voir ce que vous voulez garder ou non. Pour ce qui est des vêtements, elle donne d’ailleurs une technique de pliage bien différente de celle que l’on a habituellement chez soi.

Il ne faut garder que ce qui nous rend heureux, nous fait plaisir, et ne pas nous encombrer d’objets qui ne nous apportent rien.Et enfin, faire un rangement petit à petit, progressif, ne sert à rien : il faut prendre son courage à deux mains et tout ranger d’un coup.

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Après mon écoute de ce livre, ainsi que du rangement infernal de ma chambre, je ne suis toujours pas aussi enthousiasme que l’autrice vis à vis du rangement, tout comme je n’ai pas vocation de faire le ménage dans les affaires des autres. Je pense tout de même que c’est un livre qui peut donner de nouvelles pistes de rangement à ceux qui veulent faire un tri dans leurs affaires, tout comme donner de nouvelles astuces. Mine de rien, vu que cela touche à l’intérieur de chacun, mon impression finale sera qu’il faut faire le tri parmi tout ce qui est dit pour trouver ce qui nous correspond, mais que ce livre n’est pas forcément le plus utile au monde, qui vous rendra, à peine le dernier mot lu, un as du rangement.

Mais je dois dire que Marie Kondo a bien raison lorsqu’elle évoque les bienfaits du rangement. Hasard ou révolution interne, depuis que j’ai rangé ma chambre et que mon bureau est parfaitement opérationnel, je suis bien plus active et productive, tout comme j’ai plus de plaisir à me trouver dans cette pièce. Est-ce que je vais réussir à maintenir le cap ? Il n’y a plus qu’à y croire ! (Mais je pense que c’est en bonne voie… pour le moment).

Dernière petite chose : nombreux sont ceux qui ont entendu parler de Marie Kondo via Netflix, et j’y ai moi-même regardé quelques épisodes. Cependant, j’ai trouvé le livre bien meilleur. Il va plus au fond des choses, on a réellement l’expérience et les motivations de l’auteur et surtout, il est bien moins invasif envers ses clients…

Alors, vous êtes plutôt du genre ordonné à l’extrême, désordonné comme pas possible ou au milieu ? Qu’est-ce qui marche le plus pour vous au niveau du rangement ? En musique, au calme, petit à petit, un bon gros tri de temps en temps ? Dites-moi tout que je m’inspire un peu de vous !

Brybry’

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Marcher pour se (re)trouver – Odile Chabrillac

Allez savoir pourquoi, dernièrement, j’ai envie de marcher. De me promener, de regarder tout autour de moi, me vider la tête en faisant du bien à mon corps. Et c’est avec beaucoup de chance que j’avais trouvé cet ouvrage dans une boîte à livres près de chez moi ! Autant dire que je n’ai pas hésité du tout avant de le ramener à la maison.

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Disponible ici, ou .

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Quelques mots sur l’autrice :
Odile Chabriac est une naturopathe française qui est passée par bien des chemins avant de trouver sa voie. Elle est la fondatrice de l’Institut de Naturopathie Humaniste à Paris.
Elle a écrit plusieurs ouvrages, dont Âmes de Sorcière et L’art de naître à soi-même.
Son site internet

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Résumé : Mettre un pied devant l’autre est chose naturelle, acquise… et gratuite ! Mais, à l’heure de la (très) grande vitesse, on marche aussi pour « cheminer » : en soi pour se délester de « poids » qui encombrent ; vers l’autre et la nature pour ouvrir son coeur et son esprit ; sur un plan spirituel… ALORS EN ROUTE ! 

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Vague sujet que la marche, surtout qu’une grande partie de la population la pratique quotidiennement ! Cet ouvrage parle, bien entendu, de tous les bienfaits de ce sport, qui est aussi une médecine douce. On s’intéresse tant à ce que le corps ressent pendant l’effort, que ce qui plaît tant à l’esprit.

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Si l’autrice explique d’abord dans un premier temps ce qu’est la marche, elle relève aussi tous les aspects plus complexes qui entourent ce concept qui semble pourtant des plus évidents. Ne suffit-il pas de mettre un pied devant l’autre pour avancer ?
Elle nous donne plusieurs moyens pour nous y mettre progressivement (hors de question de se lancer et de faire 40km d’un coup), pour que notre corps sente l’effort, mais l’apprécie tout de même. Et un point important est rapidement évoqué : il ne faut pas marcher pour marcher, sans profiter. Sortir le chien est une bonne chose, mais il faut aussi marcher pour nous, sans but particulier. La promenade doit être appréciée, il faut se repaître des bienfaits qu’elle nous apporte afin d’en ressentir ses effets.
Bien sûr, la nature joue un rôle important dans l’apaisement durant la marche, mais que les citadins se rassurent, Odile Chabrillac est très claire : marcher en ville fera également du bien.

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Plusieurs types de marches et de respirations sont également évoqués. C’est ainsi que j’ai pu entendre parler de la marche afghane, que je ne connaissais absolument pas. Il peut être intéressant d’essayer plusieurs des techniques qui sont évoquées, afin de trouver celle qui nous correspond le plus. Personnellement, j’ai vite compris que la marche afghane n’était pas pour moi, étant donné que je m’exclame comme une enfant devant chaque champignon que je vois. Pas très pratique pour se concentrer sur sa respiration.

J’ai particulièrement aimé le fait que ce livre ne se concentre pas uniquement sur la marche en tant que telle, mais qu’il la replace également dans un contexte historique, très large. On parle donc d’Aristote, le fameux péripatéticien, mais aussi des pèlerinages qui peuvent avoir un but spirituel ou religieux, ou encore des walk talk, marches thérapeutiques. Et ce n’est pas sans oublier les marches qui permettent de se faire entendre avec, par exemple, les manifestations, qui ont bien souvent un but politique, ou encore la marche à travers les Arts.

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Marcher pour se (re)trouver se base surtout sur l’expérience de l’autrice, sur son attrait à la marche, et elle va donner des conseils sur ce qui a marché pour elle, tout en nous laissant la porte ouverte afin que l’on trouve ce qui nous correspond personnellement. Elle ne donne pas de leçons, mais des pistes, et se repose elle-même sur un grand nombre d’ouvrages.

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Le livre est facile à lire, il y a beaucoup d’illustrations, des citations, d’encadrés, ce qui fait que l’on ne se retrouve pas devant un pavé ardu à lire. A la fin de l’ouvrage, on retrouve également un carnet pratique avec tous les essentiels. Des conseils sur l’habillement, ce qu’il faut emporter dans notre sac, où aller se promener… tout ce qui peut éviter qu’une promenade se finisse mal ou avec une blessure.

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Bien qu’il soit intéressant, ce n’est pas un livre magique qui vous fera sauter dans vos chaussures et marcher à peine la dernière ligne lue. Mais il peut tout de même intéresser les personnes qui pratiquent déjà la marche plus ou moins régulièrement ou ceux qui ont encore un peu peur de franchir le cap.

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Et vous, est-ce que vous marchez ?

A très vite pour un prochain article !
Brybry’