Psychologie positive et environnement – Lisa Garnier

L’environnement est une cause qui me tient vraiment à coeur, et ce livre très instructif m’a permis d’étendre mon point de vue. Plus que des actions quotidiennes à entreprendre pour le protéger, il nous offre des pistes pour, avant tout, regarder le monde qui nous entoure et essayer de le comprendre.

Disponible ici, ici ou encore .

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Quelques mots sur l’autrice :
Lisa Garnier est une scientifique spécialiste de la biodiversité et docteure en écologie. Botaniste, photographe, elle a également travaillé en tant que journaliste pour le magazine Ushuaïa Nature, ainsi qu’au ministère de l’Ecologie et au Muséum d’histoire naturelle.
Parmi ses ouvrages publiés, on peut trouver Forêts du monde ou encore Paris Nature.

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Résumé : Au cours de ces vingt dernières années, deux sciences que rien ne semble rapprocher ont cherché à comprendre le bien-être humain. D’un côté, la psychologie positive qui étudie comment nos émotions positives naissent, se maintiennent et nous apportent bien-être et bonheur. De l’autre côté, les sciences de la conservation de la biodiversité qui cherchent à protéger et conserver la nature. Ce livre est une enquête dans ces deux champs de recherche en ébullition où la science redécouvre la valeur capitale de la relation. Statistiques à l’appui, nous découvrons combien nous pouvons être sereins et heureux avec les autres et au contact de la nature.

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Psychologie positive et écologie, enquête sur notre relation émotionnelle à la nature (pour citer le titre en entier) est bel et bien le livre qu’il promet d’être : un travail de recherche sur la nature qui nous entoure et la façon dont on la perçoit. Bien qu’étant une enquête, avec des termes scientifiques et beaucoup de données, elle reste accessible. Il y a plusieurs anecdotes qui rendent le tout plus léger et les différentes parties sont plutôt courtes, une ou deux pages. Je recommanderai tout de même de bien prendre son temps à la lecture, de relire ou encore de prendre des notes au fur et à mesure.

Cette enquête m’a fait prendre conscience de plusieurs choses, en apportant en plus des preuves. Si certaines d’entre elles sont des plus évidentes, il est bien qu’elles soient répétées et rappelées. Elle montre à plusieurs reprises l’importance de la nature sur le bien-être des individus, qu’il soit physique ou mental, ne serait-ce qu’en voyant des arbres dans notre environnement. Plusieurs études ont montré que plus des individus pouvaient voir des arbres, plus cela influait sur leur bien-être (par exemple pour des patients hospitalisés ou encore pour des prisonniers).

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Un passage m’a intéressé tout particulièrement, sur l’évolution des termes touchant aux sentiments. Avec une étude de plusieurs romans, des chercheurs se sont rendus compte que l’on utilisait de moins en moins de termes positifs pour parler des sentiments, tandis que ceux négatifs ne baissaient pas. On aurait trop tendance à se focaliser sur le négatif et à ruminer nos pensées (quelqu’un parmi vous pour m’assurer le contraire ?). L’auteur utilise également des références qui peuvent parler à tout le monde, en mentionnant le résultat de recherches révélant que dans les dessins animés Disney, la nature se faisait de plus en plus discrète. En plus de cela, on uniformise la nature autour de nous. Oui, on sait qu’il y a des oiseaux dans le ciel, mais qu’elle est leur espèce ? Au final, on finit par plus connaître la faune et la flore exotique que celle derrière notre porte.

Dans cet ouvrage, tout est placé au même niveau, tant la faune que la flore, chacun ayant son importance. Si quelqu’un vous dit que vous être trop attaché à votre animal de compagnie, surtout, ne l’écoutez pas : il vous fait du bien, et ce bien-être et réciproque.
La bibliographie en fin d’ouvrage est bien conséquente et permettra à tous ceux voulant en savoir plus de se renseigner plus en profondeur et sûrement de s’émerveiller un peu plus.

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Initialement, j’aurais recommandé ce livre surtout aux citadins, qui peuvent manquer d’espace verts, mais après réflexion… il est vraiment pour tout le monde. Après tout, ce n’est pas parce qu’on est entouré par la nature que l’on fait réellement attention à elle.

Voici quelques éléments que j’ai particulièrement retenus de ma lecture :
Il faut être plus attentif à la nature qui nous entoure, bien la regarder et chercher à la comprendre afin de mieux la protéger. Quel est donc cet arbre, cette fleur, cet oiseau ? Sortir plus souvent est un objectif que nous devrions tous avoir. Mais attention, il faut profiter de ces promenades pour s’aérer l’esprit, regarder autour de soi et non ruminer en permanence toutes les pensées négatives quotidiennes.

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Bref, de mon côté, Psychologie positive et écologie a été une très bonne lecture ! Certes, bien différente des romans que je présente habituellement, mais pas moins nécessaire. J’ai appris beaucoup de choses et je vais essayer de positiver un peu plus et de ne pas trop m’appesentir sur moi-même !

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Psychologie positive et environnement
Editions Acte Sud
Publication 2019
211 pages

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Et vous, qu’en est-il de votre rapport à l’environnement ? Vous êtes du genre à faire un câlin aux arbres ou à passer devant sans vraiment vous en rendre compte ?

A bientôt pour un nouvel article !
Brybry’

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D’autres façons de consommer

Bonjour à tous !

Merci de toujours lire cette petite série ! Voilà le dernier article qui donnera des astuces ou en tout cas des pistes pour continuer à lire des livres papiers, en limitant son impact sur l’environnement.

Hé oui, il n’est pas question d’arrêter d’acheter des romans ou de dire adieu à la lecture ! Simplement d’essayer de sortir d’une consommation de masse, ce qui n’est pas forcément facile lorsque l’on voit un peu partout des publications des plus élogieuses sur des nouveaux romans.

J’aurais principalement deux choses à dire pour cet article : patience et seconde-main.

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Crédits : Deedee82 sur pixabay

Les bibliothèques et médiathèques :

Bien connues de tous et présentes dans chaque villes, je ne pouvais pas passer à côté des bibliothèques municipales. Qu’on soit un grand lecteur ou, au contraire, un lecteur occasionnel, une inscription est forcément rentabilisée. A ma dernière inscription, je n’ai payé que 10€ et, si j’avais eu des enfants, j’aurais pu les inscrire sur ma carte, sans payer plus. Bien entendu, les tarifs d’inscription varient, mais lorsque l’on regarde le prix d’un ou deux livres, c’est certain que l’abonnement est très avantageux et que notre porte-monnaie ne peut que nous remercier. Au bout de quelques passages, j’avais déjà emprunté une dizaine de livres, que je n’aurais pas pu me permettre d’acheter un à un. Personnellement, j’aime beaucoup l’ambiance des bibliothèques (surtout que certaines sont sublimes !) et découvrir des livres au hasard en fouillant les rayons.
Bien attendu, les bibliothèques ne sont pas non plus des endroits miraculeux, puisqu’il faut parfois attendre un certain temps avant d’y trouver un roman nouvellement sorti et qui nous fait de l’oeil. Mais parmi les milliers d’ouvrages qui s’y trouvent, on peut tout de même trouver son bonheur.

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Des livres gratuits :
Alors, non, je ne vais pas vous encourager à faire un hold-up chez votre libraire ! Mais si vous avez dans votre entourage des personnes se débarrassant de livres, n’hésitez pas à faire des échanges avec eux. En plus de désencombrer un peu votre bibliothèque, vous redonnerez vie à des livres, au lieu de les faire prendre la poussière.
De plus en plus de villes, villages ont des boîtes à livres. Le principe rejoint celui des échanges, sauf que cette fois-ci, ils sont indirects, et pas forcément avec des personnes que vous connaissez. Il n’y a rien de plus simple : si un livre vous plait, il vous suffit juste de le prendre et de partir avec. Bien entendu, vous pouvez également y déposer vos livres (évitez de prendre plein de romans uniquement pour les revendre et vous faire des sous dessus hein…). Il vous faudra beaucoup de chance pour trouver le livre qui est au sommet de votre wish-list, mais qui sait ?

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Crédits : bernswaelz sur pixabay

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Les achats d’occasion :
Les braderies sont souvent des mines d’or. On trouve de tous les genres, et surtout des prix très souvent bas (avec toujours l’opportunité de négocier en plus…). Lorsque je fais un marché aux puces, j’essaye toujours d’avoir ma wishlist avec moi, histoire de ne pas trop me perdre, parce que quand je vois des caisses et des caisses de livres… je veux juste tout prendre, même les livres dans une langue étrangère que je ne connais pas.
Les librairies d’occasions et les bouquineries. Peut-être plus rassurantes que les braderies bondées de monde pour certains, celles-ci ont en générale une belle offre, qui est renouvelée souvent et de mon expérience personnelle, les employés sont agréables et prêts à chercher avec vous si vous avez un titre précis en tête.

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Les achats sur internet :
Même si je pense qu’il est préférable de d’abord regarder autour de chez soi, dans le circuit le plus court possible, afin de trouver les livres de ses rêves, parfois, internet se révèle être la meilleure option.
Idéalement, je dirai d’éviter Amazon, même si c’est un site sur lequel on peut absolument TOUT trouver, au niveau écologique et éthique (employées renvoyées parce qu’elles sont enceintes, employés sous payés, contribue à la disparition des petits entrepreneurs…) on ne peut que mieux faire.

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Crédits : pxhere

Il existe de plus en plus de sites internet d’occasion, qui sont tous bien utiles ! Avec l’offre, il est facile de trouver de nombreux livres, même les plus récents en fouillant bien. Si vinted était surtout connu pour la revente de vêtements, plusieurs vendeurs se mettent à y revendre leurs romans, tout comme sur le site leboncoin, qui n’est pas moins populaire. D’un point de vue d’émissions de CO2, je recommanderai tout de même d’essayer d’acheter au plus près de chez vous, pour éviter l’acheminement de colis venus de trop loin.
Il existe également le site tonbooktoo, qui permet de prêter, vendre et donner ses livres près de chez soi.
Dans le même genre, on peut se rendre sur le site internet recyclivre, sur lequel l’on trouve des livres qui ont été donnés et dont une partie de l’argent versée lors des achats est destiné à des associations. De quoi faire une bonne action en se faisant plaisir, et n’hésitez pas leur faire parvenir vos propres livres.
Si l’on préfère avoir des livres neufs, il est possible d’aller sur les site de Lalibrairie ou leslibraires qui sont tous les deux des regroupements de libraires indépendants. Pour le premier, il est possible de se faire livrer les romans en librairie et ainsi de ne pas payer de frais de port.
Parfois, il est également possible d’acheter directement sur le site des maisons d’édition, et je vous recommande chaudement de le faire : pour certaines, lorsque l’on achète chez eux sans intermédiaire, les auteurs reçoivent un pourcentage plus élevés sur les ventes.

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Voilà pour ce dernier article !
J’espère, qu’avec les précédents, il vous aura donné une nouvelle perspective sur l’achat et la consommation de livres !

Est-ce que vous êtes du genre à acheter d’occasion, ou vous préférez quand vos livres sont absolument neufs ?

Si vous voulez d’autres articles sur ces thèmes, n’hésitez pas à me le dire.
A très bientôt pour un nouvel article !
Brybry’

Livres papier et écologie

Bonjour à tous !
Après nous être intéressés aux liseuses et ebooks, nous allons nous pencher sur le cas des livres papiers, et de leur impact sur l’environnement. Comme on a pu le voir la semaine dernière, ce format est largement sollicité par les lecteurs, à hauteur de 93,6% par rapport aux liseuses électroniques [*].

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Tous comme l’alternative électronique, le format papier est à l’origine de pollution. Selon les livres, leur empreinte carbone va de 1,3 à 2,7kg [* et *] et ses sources sont multiples.
Bien entendu, la première chose qui nous vient à l’esprit lorsque l’on parle de livre papier est le fait qu’il faille couper des arbres pour les produire et, en effet, chaque année, le secteur détruit environ 20 millions d’arbres [*].
Pour avoir un livre tel que nous le connaissons entre les mains, plusieurs étapes consommatrices d’énergie et de ressources sont nécessaires : les pages doivent être blanchies, collées, il faut utiliser de l’encre… [*]. Sans compter la pollution de l’air ainsi que de l’eau suite à ces processus [*].
La pollution plus importante dans le cas des livres est liée au transport, entre les différentes usines de production (puisque tout n’est pas fait dans la même), chez les distributeurs et enfin jusqu’au lecteur.

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Crédits : Vorobyovska sur Pixabay

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Cependant, il est possible de nuancer certaines de ces informations.
En effet, dans les points positifs du livre papier, on peut déjà prendre en compte qu’ils ont une longue, très longue durée de vie. Aussi, des alternatives sont possibles pour ne pas les jeter et compenser leur empreinte carbone.
En plus, les livres sont recyclables jusqu’à 5 fois, et même si cela ne se fait pas sans impact par rapport à un livre neuf, cela permet d’économiser jusqu’à 40% d’eau et d’énergie [*].
Le bois nécessaire à la production du papier provient à hauteur de 50%, en Europe, de « sous produits » du bois, c’est à dire de la sciure, des broussailles et autre[*], sans compter que l’on replante actuellement plus que l’on ne coupe, toujours en Europe [*].
Les imprimeurs se tournent également de plus en plus vers les encres végétales, le seul bémol est qu’il est impossible de savoir à quelle hauteur celle-ci ne contient pas d’OGM ni de palme [*].

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L’industrie de l’imprimerie n’est pas encore parfaite (comme tout le reste, le sera-t-elle un jour… ?), bien qu’il y ait eu de nombreuses progression ces dernières années, puisque l’on estime que la consommation d’eau et d’énergie ont diminué de 56% en 30 ans [*]. Cependant, nous ne pouvons être certains que les nouveaux produits utilisés sont meilleurs pour l’environnement et il faut savoir que, lors de la reforestation, il arrive que des arbres qui ne soient pas les plus favorables à l’éco-système dans lequel ils sont implantés soient semés (autant mettre un cactus au pôle nord et un sapin en plein désert).

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Certains points peuvent néanmoins être pris en compte lorsque vous achetez ce type de livres :

  • Favorisez l’achat de livres en papier recyclé, qui consommera toujours moins qu’un livre avec des matériaux entièrement neufs.
  • Faire comprendre, aux éditeurs que non, ce n’est pas dérangeant que les pages des livres ne soient pas intégralement blanches, afin d’éviter l’utilisation de produits chimiques en plus [*].
  • D’un point de vue ménager : triez vos déchets papiers au mieux, dans le but qu’ils soient recyclés (en livres ou non).
  • Achetez chez votre libraire, plutôt que sur internet, pour éviter des émissions de CO2 supplémentaires liées au transport (et pour aider les petits commerces à vivre).
  • Des solutions ont été mises en place en France pour limiter la pollution lors de la production de livre, essayez d’acheter le plus possible des ouvrages qui viennent de France ou des pays voisins [*]

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Et voici pour ce deuxième article sur la lecture et l’écologie !
Comme pour le précédent, j’espère qu’il vous aura servi et que, peut-être, vous arriverez à vous rendre compte de tout ce qui fait qu’un livre à un impact environnemental.
Les solutions pour limiter la pollution ne sont pas encore parfaites, à nous de faire en sorte qu’elles le deviennent de plus en plus.

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A la semaine prochaine, pour le dernier article de ce mini-dossier, qui donnera toutes les astuces pour redonner une nouvelle vie aux livres, toujours dans le but de nous éviter de trop polluer avec ce loisir !
Brybry’

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Mes sources
– Consoglobe : https://www.consoglobe.com/livre-papier-vs-livre-numerique-lequel-est-le-plus-ecolo-cg/3
– E-RSE, Responsabilité Sociale des Entreprises : https://e-rse.net/liseuse-livre-ecologique-impact-environnement-270130#gs.bwjdwg
– Agence science-presse : https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/detecteur-rumeurs/2019/03/20/livre-papier-plus-polluant-liseuse-4-choses-savoir
– Futura-science : https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/developpement-durable-fabrication-livre-son-impact-ecologique-1335/
– Zigzao : https://www.zigzao.fr/on-coupe-arbres-faire-livres-imprimer-livre-papier-cest-durable/
– La Charte (société d’impression) : https://www.diekeure.be/fr-be/printing/nouvelles/combien-darbres-pour-fabriquer-un-livre-

Liseuses, ebook, et écologie

Bonjour à tous !
Pour ce premier article thématique, je vais vous parler des liseuses et ebooks, de leur impact sur l’environnement et leurs points positifs.

Les liseuses ont commencé à se démocratiser vers 2007, et le marché des livres électroniques représente 6,4% des ventes en France [*]. Autant dire qu’elles ne sont pas encore les favorites des lecteurs (d’autant plus qu’il est possible de lire les ebooks ailleurs que sur liseuse) et que le format papier est encore largement privilégié.

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Les liseuses sont à l’origine de 150 à 230 kilogrammes de CO2, sur toute leur durée de vie, en fonction du modèle [*]. La grande majorité de cet impact (à 80%) a lieu avant la mise en vente de la liseuse, et est donc liée à sa production.
Parmi les problèmes sont souvent relevés l’utilisation de plastique non recyclé, de ressources non-renouvelables, de produits chimiques ou encore de batteries au lithium qui sont dommageables pour l’environnement. Une autre cause nocive est l’utilisation de minerais, dont l’extraction est à l’origine de déforestation et de destruction des éco-systèmes[*].
Comme source de pollution, on peut aussi en citer une, cette fois-ci invisible, qui est la dématérialisation des livres. Contrairement à ceux que l’on a dans une bibliothèque traditionnelle, les ebook ne prennent physiquement pas de place, aussi on a tendance penser qu’ils n’ont aucun impact. Pourtant, ils sont stockés sur des serveurs, qui consomment énormément d’énergie, sans que nous nous en rendions compte[*], comme chaque petit geste fait en ligne.

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Crédit : Perfecto_Capucine sur pixabay

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Cependant, l’empreinte carbone des liseuses peut être compensée.
En effet, les livres papiers ont également une empreinte carbone (entre 1,3 et 2,7 kg de CO2 par livre), et si vous êtes un grand lecteur et que vous lisez énormément sur liseuse, votre impact pourrait être moindre en comparaison (petit interlude mathématique).
En fonction de votre liseuse et de la pollution qu’engendre sa production, il faut lire entre 100 et 180 livres pour équilibrer son empreinte carbone [* et *]. Donc si vous êtes loin au dessus de la moyenne française de 14 livres par an [*], les liseuses peuvent être une alternative pour vous ! Par contre, si vous ne lisez qu’un ou deux livres par mois, le format papier sera sûrement largement préférable.

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Les liseuses peuvent donc être une bonne alternative, en fonction de votre profil de lecteur.
Cependant, il faut bien garder certains points à l’esprit :

  • La durée de vie d’une liseuse serait au maximum de 10 ans et l’utiliser durant tout ce temps est bien entendu l’idéal. Cependant, les réparations sont rares et n’oublions pas le problème de l’obsolescence programmée.[*] Il est nocif pour la planète de changer de liseuse trop fréquemment (ou à chaque nouveauté), bien que, selon les éditeurs, les possesseurs de liseuses en changent en moyenne tous les deux ans [*].
  • Il n’existe encore aucune politique de recyclage établie pour les liseuses [*]. Il faut donc être extrêmement prudent lorsqu’on décide de se débarrasser d’une liseuse, et surtout ne pas la jeter simplement dans une poubelle… au risque qu’elle soit désassemblée et que des produits hautement chimiques soient manipulés à mains-nues par des enfants, comme par des adultes, en Asie[*].

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Crédit : Perfecto_Capucine sur pixabay

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En plus du côté environnemental sur lequel je voulais uniquement me baser au départ, il me semble également important de parler des circonstances dans lesquelles sont extraits les minerais et non, cela n’a absolument rien d’éthique. Comme pour nos smartphones, la plupart sont extraits de mines clandestines, dont l’exploitation est surveillée et contrôlée par des milices armées [*]. Des enfants travaillent entre 10 et 12 heures par jour, pour gagner à peine quelques centimes[*].
Ce n’est, au final, qu’une forme d’esclavagisme moderne, laissant derrière elle morts, mutilés, victimes de viols[*].

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Voilà pour ce premier article sur l’écologie et la lecture !
J’espère qu’il vous aura intéressé et qu’il aura pu répondre à certaines de vos questions voire même vous apprendre quelque chose quant à la pollution liée aux liseuses et ebook.

Si vous avez des interrogations, n’hésitez pas à poster un commentaire, j’essayerai de vous répondre au mieux, sinon, vous pouvez consulter les sources en bas de page qui sauront sûrement vous informer mieux que moi !

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Je vous retrouve la semaine prochaine, même jour, pour un autre article à ce sujet !
Brybry.

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Mes sources :
– E-RSE, Responsabilité Sociale des Entreprises https://e-rse.net/liseuse-livre-ecologique-impact-environnement-270130#gs.bwjdwg
– Consoglobe https://www.consoglobe.com/livre-papier-vs-livre-numerique-lequel-est-le-plus-ecolo-cg/3
– RSE magazine https://www.rse-magazine.com/Le-livre-papier-plus-ecolo-que-le-livre-nume
– Capital.fr https://www.capital.fr/economie-politique/dans-ces-mines-naissent-vos-smartphones-114984
– Final S Cape https://finalscape.com/esclavage-moderne-votre-smartphone-made-in-china-via-le-congo/
– Portables du sang https://www.portablesdusang.com/

Vers une lecture écologique…

Bonjour à tous ! Cet article va me servir d’introduction pour une petite série différente de ce que je vous présente d’habitude.

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Dans notre société actuelle, l’écologie est une problématique majeure, et à moins de vouloir foncer dans le mur, il nous est nécessaire d’agir. Mais ce n’est pas la chose la plus facile du monde, surtout quand on ne sait pas par où commencer. Cependant, comme aucun geste n’est anodin, même dans le monde littéraire, avoir quelques pistes peut aider à se lancer sur la bonne voie !

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J’ai donc décidé de faire cette petite série, que j’ai divisé en trois articles, qui paraîtront tous à une semaine d’intervalle, sauf le premier qui sera disponible dès demain. Celui-ci concernera les liseuses et les ebooks, leurs avantages et inconvénients écologiques, et le deuxième en fera de même, mais pour les livres papiers. Le dernier, lui, se concentrera sur plusieurs idées, alternatives, qui permettent d’avoir une consommation plus responsable au niveau environnemental.

Crédit : MabelAmber sur Pixabay

Pour me lancer et pour ne pas dire n’importe quoi, j’a bien entendu fait des recherches et ai consulté des sources différentes afin d’avoir un avis le plus neutre possible et de simplement évoquer des faits, même si je n’ai pas pu trouver des chiffres parfaitement identiques d’un article à l’autre. Je me suis d’ailleurs concentrée sur ceux qui étaient les plus récents, en prenant en compte que le marché et la production n’étaient pas demeurés inchangés. Parallèlement, j’ai aussi écarté des sources, qui étaient beaucoup trop clairement biaisées et basées sur les intérêts de ceux les présentant.

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Ces articles ne seront certainement pas parfaits malgré cela, et je m’en excuse. J’essayerai tout de même d’être la plus neutre et la plus claire possible afin de ne pas vous induire en erreur ni imposer mon avis et mes préférences. Ils ne sont absolument pas écrits dans le but de juger, mais simplement d’informer, et de, peut-être, faire réfléchir.
Pour être totalement transparente, il me faut déjà dire qu’il n’y a pas de solution miracle pour que la littérature ne soit à l’origine d’absolument aucune pollution. Mais les alternatives, même si elles ne font que réduire ces chiffres, me semblent tout de même être préférables.

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J’espère que ces articles vous plairont et vous aideront peut-être à avoir une consommation de livres plus écologique, et d’aider à prendre soin de notre petite planète. Et bien entendu, les commentaires avec vos astuces sont plus que bienvenus !

A demain pour le premier article à ce sujet !
Brybry’